L'entreprise, pivot essentiel mais fragile de toute politique anticrise ; de la politique anti-crise à l'entreprise : l'émergence d'un lien consubstantiel
DOI :
https://doi.org/10.18559/rielf.2018.1.8Mots-clés :
financial policy, anticrisis actions, economic crisis, demand, supply, budget deficit, central banksRésumé
La complémentarité entre la politique de l'offre et la politique de la demande fait actuellement l'objet de ce que l'on pourrait qualifier de consensus mou, imposé par l'expérience qui condamne l'exclusivisme obtus, ne reconnaissant que l'une des deux composantes de la politique anti-crise. En particulier c'est le souci de la compétitivité externe qui impose la retenue dans la relance a tout va de la demande. Et, en sens inverse, c'est la pression du chômage qui contraint les rigoristes de la politique de l'offre a concéder le déficit budgétaire ou les largesses des banques centrales. Ainsi les deux versants de l'action anticrise coexistent dans une vision qui demeure éclatée. D'une part, la politique conjoncturelle, macroéconomique. D'autre part, les réformes dites structurelles dominées par l'urgence de mettre fin a des distorsions devenues insupportables a l'opinion publique. Mais l'intégration, notamment conceptuelle, des deux politiques n'est aucunement réalisée.
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